Villefranche a eu dès la création de la ville un hôpital spécifiquement dédié à l’hébergement des pèlerins. L'hôpital est mentionné en 1339 et la rue Saint-Jacques en 1435 (grande précocité de la halte et afflux de pèlerins donc !).

Cet édifice contemporain des grands bâtiments publics, le pont, la fontaine monolithe, s’est fait à l’initiative des consuls. Une chapelle sera bâtie en 1455. La façade de cette chapelle de style gothique flamboyant vient  d'être restaurée. Une confrérie de Pèlerins assurait l’accueil, elle comptât jusqu’à 200 membres.
Un gite pèlerin est en cours d’aménagement à cet emplacement, sur le site même de ce qui fut l’hôpital Saint-Jacques depuis l’aube de la cité.
 

200 m après avoir longé la rive droite de l’Aveyron, en vous retournant une belle photo de Villefranche vue sous un angle original s’impose, le chemin, la rivière, les première constructions dominées par l’imposant clocher de la collégiale.

Après une petite montée vous arrivez dans le quartier de la Madeleine qui fut la première urbanisation et la première paroisse, aujourd’hui zone artisanale ; des fouilles ont mis en évidence une importante villa gallo-romaine, une léproserie et des vestiges d’activité minière

100 m après avoir traversé la route de Monteils le chemin se divise, prendre à gauche pour gagner le Chemin du Loup vers Najac ; attention à droite vous partez sur Laramière pour rejoindre le GR65 à Varaire et continuer vers Cahors et Moissac.
 

De très belles cazelles bien conservées jalonnent le chemin ; abris de berger, maison des vignes, grangette elles sont le témoin de l’activité agricole du XIXe siècle.

Petit village charmant, connu pour son accueil ; le couvent des Dominicaines domine la vallée, cette congrégation a essaimé au Brésil, Corée et Vietnam. Le Cardinal François Marty ancien archevêque de Paris et enfant du pays y passa sa retraite. Autre personnalité dans un autre registre Jacky Carles, avec sa table paysanne, il cultive l’art de la transformation du canard gras à l’ancienne dans des chaudrons en cuivre. Toqué au Gault et Millau, ami de Pierre Bonte, ce sont tous les ans des milliers de personnes qui se pressent pour visiter sa ferme et son musée du cuivre et se fournir en foie gras, cous farcis, et conserves en tout genre.

Ce château médiéval domine les gorges de l’Aveyron. Il a été restauré par un américain Richard Williams francophile et francophone qui a plaisir de se retrouver dans ce petit coin de France.

C’est ce que nous dit Rabelais dans son ‘‘Pantagruel’’ qui avait pu constater lors de son passage la qualité des productions locales, il témoigne ainsi d’une tradition et d’un savoir faire qui a perduré à travers les siècles. L’ouest de l’Aveyron a été traditionnellement une région d’élevage du porc par la production de
châtaignes puis de pommes de terre ; le climat sec favorisé par le relief et une bonne ventilation permettait à la salaisonnerie des conditions favorables à une bonne ‘‘sèche’’. De nos jours, le flambeau a été repris par de nombreuses entreprises artisanales dont les produits sont régulièrement médaillés dans les concours nationaux ou internationaux.
 

Le donjon et les murailles de cette forteresse imprenable sont un chef d’oeuvre de l’art militaire du XIIIème siècle. Le site toujours aussi impressionnant est d’une grande beauté. A l’automne quand la brume envahit la vallée seul le château en émerge et semble accroché aux nuages. A Najac les pèlerins avait le choix entre 2 hôpitaux : l’hôpital Saint-Jacques, ou l’hôpital Saint-Barthélemy qui dépendait des moines soldats de la Dômerie d’Aubrac ce qui montre bien la continuité de l’itinéraire venant du Puy et se prolongeant sur Toulouse ou Moissac avant d’atteindre les Pyrénées.